Zoom sur la chirurgie reconstructive

La clinique Global Medical Institute, située à Lausanne, est spécialisée en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive.

Des termes qui peuvent parfois être difficiles à délimiter puisqu’une même opération peut être réalisée dans le cadre d’une reconstruction mais aussi dans une visée esthétique. 

Cet article revient donc sur la distinction entre ces trois spécialités transversales pour mieux comprendre les spécificités de la chirurgie reconstructive et en quoi elle se distingue de la chirurgie esthétique.

Qu’est-ce qu’une chirurgie reconstructive ou réparatrice ?

La chirurgie reconstructive est née pendant la Première Guerre mondiale. En effet, à cette époque, en France, en Angleterre ou en Allemagne, les hôpitaux devaient faire face à l’afflux de nombreux soldats blessés. Les chirurgiens durent alors trouver des solutions uniques pour réparer et reconstruire les tissus abimés ou amputés.

Aujourd’hui la chirurgie reconstructive a le même objectif. Elle permet de réparer ou reconstruire des malformations de naissances, des séquelles consécutives à un traumatisme (accident, brûlure) ou à des maladies (mastectomie, ablation de tumeur.)  

La chirurgie réparatrice doit venir corriger une gêne fonctionnelle, sociale ou psychologique importante, qui a parfois de lourdes conséquences sur la vie quotidienne.

Qu’est-ce qui distingue chirurgie esthétique et réparatrice ?

Certaines personnes sont soucieuses de leur image et souhaitent corriger des disgrâces corporelles. La chirurgie esthétique permet la préservation de votre jeunesse et réduit vos complexes.

Son principe fondamental est de corriger votre image afin d’améliorer votre bien-être intérieur.

Une même opération, par exemple une rhinoplastie, peut aussi bien être réalisée dans le cadre d’une chirurgie reconstructive que d’une chirurgie esthétique. La différence fondamentale entre les deux, est la raison qui pousse à effectuer l’intervention.

La chirurgie esthétique est désignée comme une chirurgie dite « de confort », c’est-à-dire qu’elle est réalisée uniquement pour des raisons esthétiques, même si elle apporte beaucoup aux personnes pour retrouver leur confiance en elles, il est considéré, qu’elles pourraient s’en passer.

Si une rhinoplastie est à visée esthétique, elle est effectuée par exemple parce que la personne concernée a une bosse nasale qu’elle n’aime pas et qu’elle seule juge problématique. Alors que si elle est à visée reconstructive, la personne concernée a par exemple une déviation de la cloison nasale qui gêne la fonction respiratoire du nez, l’opération va lui permettre de mieux respirer ou bien s’il y a un cancer sur le nez après son excision le nez doit être reconstruit.

Mais chirurgie esthétique et reconstructive sont aussi souvent complémentaires puisque même si l’objectif premier de la reconstruction est de corriger un problème fonctionnelle, l’esthétique sera aussi forcément amélioré.

Qu’est-ce qu’une chirurgie plastique ?

La chirurgie plastique est une spécialité qui touche la peau et les tissus mous non viscéraux du corps, l’intérieur du crâne, du thorax et de l’abdomen. Elle permet de traiter tumeurs, traumatismes, infections, malformations ou l’esthétique. Elle englobe ainsi à la fois la chirurgie esthétique et la chirurgie reconstructive.

S’il n’y a pas de perte de tissus après un cancer, une maladie ou un accident (comme pour la reconstruction du sein), on parle de chirurgie plastique plutôt que de chirurgie reconstructrice. C’est notamment le cas concernant la blépharoplastie, qui vise à améliorer le champ visuel.

Ainsi la chirurgie esthétique est forcément plastique, comme la chirurgie reconstructive.

Dans quels cas la chirurgie esthétique devient reconstructive ?

Comme indiqué précédemment, une même intervention peut être effectuée en esthétique comme en reconstruction. Mais dans quels cas la chirurgie esthétique devient-elle reconstructive ?

A la clinique Global, plusieurs chirurgies peuvent avoir une visée reconstructive, réparatrice ou fonctionnelle :

• La blépharoplastie supérieure ou chirurgie des paupières supérieures, devient une chirurgie reconstructive quand l’excès de paupière est tellement important qu’il gène la vision.
• La rhinoplastie, ou chirurgie du nez est fonctionnelle quand elle vise à corriger des troubles de la fonction respiratoire causés par la forme du nez (déviation de la cloison nasale). Ces troubles peuvent être congénitaux ou survenir après un traumatisme (nez cassé) ou une première rhinoplastie ratée (on parlera alors de rhinoplastie secondaire).
• L’otoplastie ou chirurgie des oreilles décollées, est considérée comme réparatrice notamment pour les enfants à cause des moqueries qu’ils peuvent recevoir dans le cadre scolaire et qui peuvent avoir une très lourde incidence psychologique.
• La reconstruction mammaire : la reconstruction partielle ou totale d’un ou des deux seins s’effectue après une mastectomie (ablation du sein) réalisée dans le cadre d’un traitement contre le cancer du sein, ou dans les cas de malformations congénitales (seins tubéreux, asymétrie, agénésie mammaire).
• La réduction mammaire : la réduction du volume des seins est considérée comme fonctionnelle car un volume des seins trop importants peut causer d’importantes douleurs au niveau du cou et du dos. A noter qu’il faut retirer au moins 250g par sein pour obtenir un remboursement de la part de la Sécurité Sociale.
• L’abdominoplastie et le Bodylift sont considérés comme des chirurgies réparatrices s’il y a présence d’un tablier abdominal qui recouvre entièrement le pubis, ce dernier causant une gêne quotidienne pour se déplacer.
• Le lifting des bras ou des cuisses peut être fonctionnel quand l’excès de peau est tellement important qu’il gêne les mouvements et rend les déplacements difficiles notamment dans les cas de séquelles d’obésité.
• La nymphoplastie ou chirurgie de réduction des petites lèvres peut être considérée comme une chirurgie réparatrice quand la taille des petites lèvres provoque des gênes pour s’habiller, pour pratiquer certains sports, voire même des douleurs lors des rapports sexuels.

Si vous pensez pouvoir bénéficier d’une chirurgie reconstructive, vous pouvez contacter la clinique Global pour une première consultation avec le Dr Pietramaggiori ou le Dr Scherer qui sauront vous conseiller au mieux.